Préparer son mariage #7 La robe de mariée

17 septembre 2017


Ma robe ... C'était quelque chose ! Je suis passée par de multiples étapes avant de dénicher "the one".
Par où commencer ? Vous avez un peu de temps ? C'est parti ! Je vous raconte l'histoire de ma jolie robe de mariée so 70's !
Etant une amoureuse de la musique des années 60 et 70, ma ligne directive était "Si Stevie Nicks devait se marier, ce sera dans cette robe là !". J'étais donc partie sur l'idée d'une robe prêt à porter. Je n'avais pas du tout envie d'une "vraie" robe de mariée. Je voulais quelque chose de simple, de peu onéreux, dans l'air du temps mais aussi très ancré dans cette période gypsy qui m'est chère.


Ayant un budget ric-rac, j'ai fait la tournée des boutiques Lilloises que j'adore un an à l'avance avec ma Maman à la recherche d'une robe parfaite. C'était au début de l'été 2016. Je partais du principe où c'était la meilleure période pour moi pour trouver une robe en boutiques. L'été d'après, il serait forcément trop tard. Après avoir écumé Ba&Sh, IKKS, Maje, Sandro, Les Petites, et j'en passe ... et au moins 10 essais de robes différentes, j'en viens à la conclusion qu'elles me plaisent toutes. Mais pas assez pour en choisir une seule.

J'ai passé des mois sur des sites en ligne à la recherche de pépites. J'ai commandé des robes, et je les ai renvoyées. Rien n'allait ! Alors, j'ai décidé de la faire faire.
J'ai commencé par rencontrer des stylistes en Belgique qui refusaient de me faire ce que je voulais. Mes inspirations ne leur plaisaient pas. Et puis, j'ai rencontré une autre styliste sur Lille avec qui le feeling était complètement là ! Elle s'appelle Caroline, travaille dans l'atelier tatillon et est costumière. On échange sur mes inspirations, sur le prix que je suis prête à mettre, un poil trop cher pour moi mais après tout, je fonce. Et c'est parti, on part dans l'aventure de la robe de mariée.

Une semaine après, je reçois un coup de fil de mon amie créatrice Anne-Cécile de Velvetine qui a changé toute la donne. Elle lance sa première ligne de robes de mariée et me propose de me la faire. Hyper surprise, hyper heureuse, on passe 1h30 au téléphone à discuter de ce projet complètement dingue ! Il faut savoir qu'Anne-Cécile et moi, on partage les mêmes goûts musicaux et on est toutes les deux convaincues qu'on aurait été parfaitement à notre aise 40 ans plus tôt ! "Une robe à la Stevie Nicks", ça lui parle donc complètement ! On échange à distance (Lille-Paris), plusieurs croquis, plusieurs e-mails, plusieurs photos ...  J'étais partie sur une robe aux épaules dénudées, très nonchalante, pour finalement opter pour des manches longues façon kimono.



Ma robe, je la voulais simple. Peu de dentelles, mais une matière sublime. Pas trop de fioritures, mais un tombé et un style qui ressemble à ce que j'ai l'habitude de porter. Je ne voulais pas me sentir déguisée.

Premier essayage en octobre. J'avais envoyé mes mensurations à Anne-Cécile quelques semaines auparavant. J'essaye ce qu'on appelle "la toile". Il s'agit d'un premier jet de la robe dans un tissus de base, pour ajuster les mesures, le tombé, le style, et apporter toutes les modifications possibles.
Second essayage en février presque à M-6 du jour-j ! J'essaye encore une toile modifiée. Ca se concrétise ... On choisi ensemble le tissus et j'apprends que je vais porter une robe faite d'un tissus qui appartenait à la maison Yves Saint Laurent ! TRUC DE FOU ! ...

... Arrive le mois de Mai, trois mois avant le mariage. J'essaye une dernière fois ma robe. On rectifie quelques petites choses mais c'est l'étape finale. Je me pose alors la question "est-ce que c'est la bonne ? Ai-je fait le bon choix ?". Et puis, forcément, je me trouve horrible dedans. Gros coup de stress d'une mariée. Je ne dors pas de la nuit et je me pose 100 questions. Anne-Cécile est là pour me rassurer, me dire les mots qu'il faut. Hop, je vais mieux et je l'embarque à la maison dans la foulée.

J'ai de la chance d'avoir une grande sœur directrice de collection dans la haute couture. On se reprogramme un essayage ensemble avec toute ma panoplie de future mariée (la couronne de fleurs qui appartenait à ma grand-mère, les chaussures, un brin de maquillage, les sous-vetêments adaptés...). Quelque chose nous chiffonne. On décide de marquer davantage ma taille avec la ceinture de mariage de mon autre sœur qui s'est mariée 3 ans plus tôt. On ouvre le décolleté un peu plus, pour plus de féminité, et là, ça y est. La magie opère définitivement. C'est "the one".

Après un dernier passage chez la couturière en Juillet, je récupère ma jolie robe qui dormira quelques semaines chez ma Maman avant d'être rapatriée sur Hazebrouck quelques jours avant le mariage.
Cette robe, je l'aime. Je l'aime car elle a été le fruit de nombreux échanges et de super moments avec plein de personnes. Ce n'est pas tant "la robe" que j'aime, mais surtout tout le chemin parcouru pour arriver à quelque chose qui me ressemble définitivement.

Anne-Cécile, merci à toi et à Velvetine d'avoir fait tout ça pour moi !

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Ph. Mélanie Bultez

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